1er février : Bx Jacques Ledoyen, prêtre, et ses compagnons, martyrs

En 1793-1794, la Terreur faisait rage dans toute la France, et elle était particulièrement virulente en nos régions de l'Ouest, les paysans et tisserands avaient pris les armes pour défendre leur foi. En Anjou, il y eut des milliers de victimes. L'histoire constate qu'un grand nombre d'entre elles furent exécutées en haine de la foi. Plus de 200 prêtre et religieuses furent tués ou moururent en prison pour avoir refusé de prêter le serment à la Constitution civile du clergé qui séparait du Pape l'Église de France. De nombreux laïcs furent condamnés à mort parce qu'ils voulaient rester fidèles à Jésus Christ, dans l'Église.

99 de ces martyrs ont été proclamés bienheureux par le Pape Jean-Paul II le 19 février 1984. Bon nombre d'entre eux furent fusillés près d'Angers, à Avrillé, en un champ qui fut appelé, très tôt, le "Champ des Martyrs", le 1er février 1794.

Parmi eux, quatre mayennaises et un prêtre :

  • Louis Olympe Rallier de la Tertinière (veuve de René Déan de Luigné)
  • sa fille, Louise-Aimée Déan de Luigné (Argenton-Notre-Dame)
  • Marie-Jeanne Gasnier (épouse Mercier, Ménil et Château-Gontier)
  • Anne-Françoise Hamard (Saint-Clément de Craon)
  • Jacques Ledoyen, vicaire à Contigné, arrêté à Argenton-Notre-Dame.

Ces paroisses faisaient alors partie du diocèse d'Angers.