Les funérailles chrétiennes

Nous sommes démunis devant la mort.

Que la mort soit subite ou qu'elle arrive au terme d'une maladie, elle bouleverse les relations et modifie les repères habituels de ceux qui restent. Dans son désarroi, la famille en deuil attend beaucoup de son entourage. Sur le moment, mais aussi après, car le chemin est parfois long pour faire le deuil et réussir à reconstruire un nouvel équilibre de vie. Des groupes de chrétiens accompagnent les familles en deuil. Ils leur proposent de partager l'espérance qui leur vient de Jésus-Christ ressuscité, les aidant à préparer la célébration et à vivre la séparation dans la durée.

 

PRÉPARER LA CÉLÉBRATION

Cette réunion est l'occasion de parler du défunt, d'évoquer les souvenirs et liens qui nous unissaient à lui, de prier. Les choix de lectures, de prières, de chants,... sont également abordés lors de cette rencontre. Rappelons que, dans la mesure où il s'agit d'une célébration chrétienne des funérailles, les textes des lectures seront obligatoirement issus de la Bible, et que les chants utilisés pendant la célébration seront obligatoirement des chants liturgiques chrétiens. Vous pourrez également fixer la date de la messe du souvenir ou messe de huitaine. Elle se fait avec des laïcs qui se sont spécialement formés à cette mission, ils pourront répondre à vos différentes questions.

 

LES OFFRANDES

Les fleurs

C'est un choix du défunt ou de la famille. Les fleurs sont signes de respect, signes d'une vie qui sera différente mais qui continue. Des signes qui manifestent à la fois notre peine, la beauté de la vie, la confiance en l'amour de Dieu.

 

Offrandes de messes et intentions de prières

« Depuis toujours l'Église prie pour les défunts. En chaque messe, elle fait mention de ceux et celles qui ont quitté cette terre. »

Les offrandes de messe à la mémoire du défunt sont à adresser à la paroisse. Un honoraire de messe s'élève à 17,00 €.

Le produit de la quête de la sépulture est destiné à la célébration de messes pour le salut de l'âme du défunt (4 messes sont célébrées pour lui, nominativement), et de tous les défunts de la paroisse.

 

LE COÛT D'UNE SÉPULTURE

Les coûts des services de pompes funèbres

Ils ne sont pas à négliger. Ils seront fonction des choix effectués par la famille parmi les différentes «prestations» proposées.

Nous vous conseillons toujours de réfléchir vos choix à plusieurs personnes car en de tels moments nous sommes très influençables.

 

La cérémonie religieuse.

L'offrande indicative est de 200,00 €. Ceux qui souhaitent contribuer plus largement le peuvent.
De même, en cas de difficulté financière, nous souhaitons pouvoir en parler simplement.
L'offrande doit être versée directement à la paroisse. Nous ne souhaitons plus que le don pour la paroisse soit encaissé d'abord par l'entreprise de Pompes funèbres.

 

QUE FAIRE EN CAS DE DÉCÈS ?

1. Souhaits exprimés.

Prendre connaissance des souhaits qui auraient pu être exprimés par le défunt, puis:

 

2. Contacter les services funéraires

Faire un choix de services funèbres et définir avec eux les modalités de sépulture. Ils vous assisteront dans vos démarches.

 

3. Contacter M. le Curé au 02 43 69 61 62.
En cas d'absence, appeler le 07 68 56 33 70.

Toujours appeler le presbytère en premier lieu. Si personne ne répond, appeler le 07 68 56 33 70. Laisser un message en cas d'absence pour exprimer vos souhaits d'horaires. On vous rappellera pour arrêter le jour et l'heure de l'office. On vous mettra également en relation avec un membre de l'équipe d'accueil des familles en deuil pour préparer le déroulement de la célébration.

 

QUE PENSE l'ÉGLISE CATHOLIQUE DE LA CRÉMATION ? QUE FAIRE DES CENDRES ?

Dans un document récemment publié par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, l'Église catholique réaffirme sa nette préférence pour l'inhumation des corps des défunts dans les cimetières. Cette pratique traditionnelle est la méthode la plus adaptée pour manifester à la fois le respect pour le corps du défunt, et le lien avec l'ensevelissement du Seigneur Jésus. De plus, la sépulture chrétienne dans un cimetière favorise le souvenir et la prière de la famille et de toute la communauté chrétienne pour les défunts.

Tout en marquant cette préférence, l'Église ne voit pas de raison doctrinale pour interdir la pratique de la crémation (ou incinération). Si, dans un premier temps, l'Église catholique interdisait la sépulture chrétienne pour les personnes qui demandaient la crémation, c'est qu'à l'origine, dans nos régions, cette demande était généralement faite comme un acte militant d'opposition et de rejet de la foi chrétienne (le cas des francs-maçons par exemple). Comme le précise le document officiel :

L’Église continue d’accorder la préférence à l’inhumation des corps, car celle-ci témoigne d’une plus grande estime pour les défunts ; toutefois, l’incinération n’est pas interdite, « à moins qu’elle n’ait été choisie pour des raisons contraires à la doctrine chrétienne ». Lorsqu’il n’existe pas de motivations contraires à la doctrine chrétienne, l’Église accompagne, après la célébration des obsèques, le choix de l’incinération avec d’opportunes directives liturgiques et pastorales, en veillant surtout à éviter toute forme de scandale ou d’indifférentisme religieux.

Ainsi, il est bien précisé que la crémation ne peut intervenir qu'après la célébration de la sépulture à l'église. Pour ce qui est de la destination des cendres après la crémation, là encore, l'Église catholique donne des points de repère : il convient que l'urne soit conservée au cimetière, soit dans un caveau ou dans un columbarium. En aucun cas, une urne funéraire ne peut être conservée à domicile (ce qui est d'ailleurs également interdit par la loi française). L'Église catholique n'autorise pas la dispersion des cendres dans l'air, sur terre, dans l'eau ou de toute autre manière. Le texte précise :

Pour éviter tout malentendu de type panthéiste, naturaliste ou nihiliste, la dispersion des cendres dans l’air, sur terre, dans l’eau ou de toute autre manière, n’est pas permise ; il en est de même de la conservation des cendres issues de l’incinération dans des souvenirs, des bijoux ou d’autres objets. En effet, les raisons hygiéniques, sociales ou économiques qui peuvent motiver le choix de l’incinération ne s’appliquent pas à ces procédés.

Dans le cas où le défunt aurait, de manière notoire, requis l’incinération et la dispersion de ses cendres dans la nature pour des raisons contraires à la foi chrétienne, on doit lui refuser les obsèques, conformément aux dispositions du droit.

Pour retrouver le texte original sur le site du Vatican : cliquer ICI