Saint du jour
Saint Gilles - Ermite près de Narbonne, en Septimanie (+ 720)
D'origine grecque, Gilles (Aegidius) vécut en ermite dans les forêts près de Nîmes dans le Gard où il fonda une abbaye qui prit son nom: 30800 Saint Gilles du Gard. Sa popularité lui vint de ce que le monastère, construit dès le VIe siècle, se trouvait sur l'un des itinéraires de Rome à Compostelle. Les pèlerins s'y arrêtaient et chantaient les louanges de saint Gilles à leur retour dans leur pays. Illustration: Saint Gilles et la biche - partie du tableau d'un artiste inconnu appelé le 'maître de Saint Gilles', XVe? siècle."Reconnaissable à sa coule bénédictine et à sa biche, on l'invoque contre la panique, le mal caduc, la folie ou les frayeurs nocturnes"Saint Gilles, dont le culte est florissant depuis le Moyen Age, à cause de l'abbaye gardienne de ses reliques, est un ermite dont l'histoire s'est souvent effacée au profit de la légende. Son tombeau fut un lieu de pèlerinage extrêmement fréquenté au Moyen Age, sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle. Un grand nombre de lieux de culte lui sont dédiés tant en France qu'à l'étranger. (source: Les Saints du diocèse de Nîmes)- Association des Chemins de saint Gilles- Saint-Gilles (Gard) un grand lieu de pèlerinage médiéval- La Paroisse de Saint Gilles - diocèse de Nîmes- Abbatiale Saint-Pierre Saint-Gilles- L'origine de Saint-Gély-du-Fesc 34980 provient de Saint Gilles dont le culte remonte au VIIIe siècle dans notre région...- Saint Gilles, saint patron de la paroisse de Malestroit en Bretagne est aussi depuis 2017 le saint patron des camping-caristes qui sont accueillis notamment au Pardon, le samedi, fin août ou début septembre. Au pays de Nîmes dans la province de Narbonne, au VIe ou VIIe siècle, saint Gilles, dont le nom a été donné à la ville qui s'est formée ensuite dans la vallée Flavienne, où lui-même aurait érigé un monastère et terminé sa vie.
Saint Aristide - Philosophe à Athènes (II
Philosophe païen à Athènes, il se convertit au Christ, selon la chronique d'Eusèbe, et il adressa à l'empereur Hadrien une apologie où il souligne la nouveauté de la religion du Christ, message d'espérance et d'amour. Il règne dans cet écrit un ton de sincérité joyeuse qui prouve combien l'auteur était heureux d'avoir trouvé la foi. Cette apologie a été retrouvée traduite en syriaque, en arménien et en grec.Il est fêté le 13 septembre dans l'Église orthodoxe orientale.À Athènes, vers 150, saint Aristide, philosophe très célèbre par sa foi et sa sagesse, qui présenta à l'empereur Adrien un livre sur la vérité de la religion chrétienne.
Saint Fiacre - Ermite près de Meaux (+ 670)
Fils d'un roi d'Écosse ou d'Irlande (on s'interroge sur ses origines), il émigra en France à l'époque mérovingienne. Il fut ermite dans la forêt de Brie, accueilli par saint Faron, évêque de Meaux. Son ermitage donna naissance à la localité de 77470 Saint Fiacre (GoogleMaps). On lui prêta beaucoup de vertus guérisseuses après sa mort. Moine défricheur, son ermitage devint un hospice pour les pauvres qu'il nourrissait des fruits et légumes qu'il cultivait pour eux. C'est pourquoi il est spécialement honoré par les jardiniers et les maraîchers de l'Ile-de- France. Un hôtel particulier portait son nom à Paris. Et, détail pittoresque, c'est ainsi que les voitures parisiennes prirent le nom de "Fiacre" car elles étaient garées non loin de cet hôtel(*).Illustration: Saint Fiacre, église d'Aubigny (*) Il peut y avoir confusion avec un frère Fiacre...- Vie des saints du diocèse de Troyes, page 405: saint Fiacre, solitaire, vers 670. (Patron de Pougy, Aubigny). Saint Fiacre sortait d'une illustre famille d'Irlande. Prévenu de la grâce dès sa jeunesse, il quitta sa patrie et la maison paternelle pour venir en France, au diocèse de Meaux. L'évèque, saint Faron, lui assigna pour demeure un lieu écarté dans une forêt qui lui appartenait. C'était Breuil, en Brie, qui depuis a pris le nom de saint Fiacre. Cet illustre solitaire se construisit une cellule et un oratoire sous l'invocation de la Mère de Dieu. 11 se fit aussi un jardin qu'il cultiva de ses mains, et c'est pour cela que les jardiniers l'invoquent comme leur patron. Sa vie se passait dans la prière, la contemplation et le travail manuel, dont il partageait les produits avec les indigents. Dieu lui communiqua le don des miracles : il s'en servait surtout pour les malheureux qu'il recueillait dans un hôpital construit par ses soins. Il mourut le 30 août, vers l'an 670, et fut enterré dans son oratoire. En 1568, ses reliques furent, en grande partie, transportées à Meaux, où elles sont encore, confondues et mêlées avec celles de saint Chilain. On en descend la châsse dans les temps de calamité publique, comme on l'a fait en 1832 et 1849, époque où le choléra exerçait ses ravages dans la ville de Meaux. On montre aussi, dans l'église du village de saint Fiacre, une pierre miraculeusement creusée en forme de chaise, au seul attouchement du corps du pieux anachorète.- Vidéo réalisée à l'occasion de la Saint Fiacre à Lisieux sous la présidence de Mgr Boulanger.À Breuil, au pays de Meaux, vers 670, saint Fiacre, ermite venu d'Irlande qui mena là une vie de solitaire.
Martyre de saint Jean Baptiste - (I
Jean, le dernier Prophète, n'a jamais mâché ses mots, pas plus quand il traitait les pharisiens de "races de vipères" sur les bords du Jourdain, que lorsqu'il rappelait à Hérode Antipas qu'il n'avait pas le droit de vivre avec Hérodiade, la femme de son frère Phlippe. A présent, il est en prison, car on n'a pas le droit de faire impunément des reproches publics aux grands de ce monde. Il sait qu'Hérodiade lui en veut à mort. Mais ce n'est pas ce qui le préoccupe. C'est Jésus. Est-il bien le Messie que lui, Jean, annonçait? A-t-il eu raison de lui faire confiance, de lui donner ses propres disciples? Sa conduite est si étrange. "Il tient dans sa main la pelle à vanner." Pourquoi ne vanne-t-il pas avec gloire et majesté? La réponse est venue. Aux disciples de Jean venus l'interroger, Jésus a répondu: "Allez annoncer à Jean ce que vous voyez et entendez: les aveugles voient, les boiteux marchent ..." Jean n'a plus de doutes. Il peut à présent rendre le dernier témoignage. Il a bien rempli sa mission. C'est l'anniversaire d'Hérode. Salomé danse et envoûte le roi ivre: "Demande-moi tout ce que tu voudras, fut-ce la moitié de mon royaume." Ce sera la tête de Jean sur un plateau. Scène décrite, entre autres, dans l'Évangile de saint Marc, au chapitre 6 Illustration: Martyre de Saint Jean-Baptiste, paroisse de la Vallée de l'Aisne- vidéo 'Pour retrouver les racines de l'eucharistie dans la Bible, le Fr. Philippe Lefebvre remonte à la mort de Jean-Baptiste.' Un internaute canadien nous signale:"Jean-Baptiste est le patron des canadiens français"Mémoire du martyre de saint Jean Baptiste, que le roi Hérode Antipas maintint en prison dans la forteresse de Machéronte et qu'il ordonna de décapiter le jour de son anniversaire, à la demande de la fille d'Hérodiade. Comme une lampe qui brille, le précurseur du Seigneur a rendu témoignage à la vérité aussi bien dans sa mort que dans sa vie.
Sainte Sabine - Martyre à Rome (+ 126)
Il n'est pas douteux qu'elle ait subi le martyre pour avoir enterré sa servante victime de la persécution. Elle vivait sans doute à Vindenia en Ombrie. Une église bâtie à Rome en son honneur sur le mont Aventin en fit une sainte romaine très célébrée.- Basilica di Santa Sabina all'Aventino - GoogleMapsC'est maintenant la basilique Sainte-Sabine et le gouvernement de l'Ordre des Prêcheurs y est établi au couvent de Sainte-Sabine à Rome.À Rome, commémoraison de sainte Sabine, dont le titre établi sur l'Aventin vers 422-432, présente son nom à la vénération.
Saint Augustin - évêque d'Hippone, Docteur de l'Église (+ 430)
Né à Tagaste (actuellement Souk-Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 d'un père incroyant et d'une mère chrétienne, sainte Monique.Brillant étudiant, jeunesse dissipée, un enfant, Adéodat. En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan.Converti, baptisé par saint Ambroise à Pâques 387, il retourne en Afrique.Ordonné prêtre en 391, évêque d'Hippone (près de l'actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions barbares en Afrique, le 28 août 430.Voir aussi: - "Œuvres complètes de Saint Augustin" bibliothèque monastique - "Saint Augustin, un fils de l'Algérie" (site de l'Église catholique en Algérie)- vidéo: Saint Augustin par le père Georges Henri Pérès, prêtre à la basilique de Sainte Anne d'Auray, Morbihan, Bretagne.= Catéchèse sur saint Augustin, Benoît XVI, ci-dessous: Portrait de saint Augustin - Saint Augustin nous encourage - Rencontre d'Augustin avec le Christ - Saint Augustin à travers ses œuvres- Portrait de saint AugustinLe 9 janvier 2008, le Saint-Père a tracé un portrait de saint Augustin, le célèbre évêque d'Hippone, qui fut "un homme de passion et de foi, à la grande intelligence et à l'inlassable attention pastorale". Indiquant qu'il reviendrait ultérieurement sur ses nombreuses œuvres, il a affirmé que "tous les chemins de la littérature chrétienne latine portent à Hippone... ville de l'Afrique romaine dont Augustin fut l'évêque de 395 à 430 et d'où partent de nombreux sentiers du christianisme suivant, mais aussi de toute la culture occidentale".L'auteur des Confessions, cette "extraordinaire autobiographie spirituelle" qui porte "grande attention au mystère du soi, au mystère de Dieu caché en nous", naquit à Tagaste en 345. Sa mère Monique l'éduqua dans la foi qu'il abandonna ensuite tout en continuant de s'intéresser au Christ. Il étudia la rhétorique et la grammaire, qu'il enseigna ensuite à Carthage. Dans cette ville il lut l'Hortensius de Cicéron, qui réveilla en lui "l'amour du savoir", car malgré son abandon de la pratique ecclésiale il recherchait toujours la vérité. Mais l'Hortensius ne parlant pas du Christ, Augustin entreprit de lire les Écritures.Sa rencontre avec la Bible fut une désillusion à cause de la médiocrité de sa traduction latine, "mais aussi parce qu'il n'y trouvait ni la hauteur philosophique ni la lumière qui éclaire la recherche de la vérité". Ne voulant plus vivre sans Dieu, Augustin cherchait "une religion répondant à son désir de vérité... et d'approche de Jésus". Cela le porta vers le manichéisme dont les pratiquants assuraient que leur "religion était totalement rationnelle". Le dualisme attira le futur évêque qui pensa alors avoir trouvé la synthèse entre "le rationnel, la recherche de la vérité et l'amour du Christ".Mais la doctrine manichéenne fut incapable de résoudre les doutes du futur saint. Installé à Milan, Augustin prit l'habitude d'écouter les homélies de l'évêque Ambroise pour améliorer sa rhétorique. L'évêque de Milan exposait "une interprétation typologique de l'Ancien Testament, comme cheminement vers Jésus-Christ" et c'est ainsi qu'Augustin "trouva la clef pour lire la beauté et la profondeur philosophique de l'Ancien Testament, et qu'il comprit l'unité totale entre le mystère du Christ dans l'histoire et la synthèse entre philosophie, raison et foi dans le Logos, dans le Christ, Verbe éternel incarné".Le 15 août 386 Augustin se convertit au christianisme "à la fin d'un long et difficile parcours intérieur". Il reçut le baptême le 24 avril suivant et fut ordonné prêtre en 391. Rentré en Afrique, il devint évêque quatre ans plus tard. Il fut, a souligné Benoît XVI, "un évêque exemplaire dans son travail pastoral..., attentif aux pauvres et à la formation de son clergé, fondateur de monastères". Et en peu de temps il devint "une des principales figures du christianisme de l'époque... L'évêque d'Hippone exerça une grande influence sur la conduite de l'Église en Afrique" et combattit avec vigueur des hérésies puissantes et malignes comme le manichéisme, le donatisme et le pélagisme.Enfin, le Saint-Père a rappelé qu'Augustin se "confiait à Dieu chaque jour et cela jusqu'à la fin de sa vie". Peu avant de mourir il demanda qu'on lui écrive en grandes lettres les psaumes pénitentiels qu'il fit afficher près de son lit de malade afin de pouvoir les lire". Saint Augustin mourut le 28 août 430...VIS 080109 (560)- Saint Augustin nous encourageLe 16 janvier 2008, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur saint Augustin, évoquant les dernières années de ce Docteur de l'Église qui, quatre ans avant de disparaître, désigna son successeur afin de se consacrer totalement à l'étude de l'Écriture."Ce furent des années de grande activité intellectuelle...au cours desquelles il intervint en faveur de la concorde entre les provinces africaines menacées par des tribus méridionales... Le plus grand titre de gloire, déclara Augustin, est de tuer la guerre par la parole, plutôt que de tuer les gens par le glaive, de gagner ou maintenir la paix par la paix et non par la guerre". Le Pape a également rappelé que le siège d'Hippone par les Vandales fut une grande souffrance pour saint Augustin."Malgré l'âge et la fatigue, il demeura sur la brèche, trouvant le réconfort du peuple et le sien dans la prière, dans la méditation des desseins mystérieux de la Providence... Si le monde vieillit, déclara le saint évêque, le Christ demeure jeune à jamais. C'est pourquoi il invitait ses contemporains à ne pas renoncer à rajeunir avec le Christ qui a dit: Ne crains pas, ta jeunesse reviendra comme revient celle de l'aigle. Voici la raison pour laquelle -a précisé le Saint-Père- le chrétien ne doit jamais se laisser abattre et toujours se mettre au service de qui est dans le besoin".Rappelant que la demeure-monastère d'Augustin était ouverte à ses frères dans l'épiscopat qui le désiraient, Benoît XVI a souligné combien il profita de ces années de liberté pour intensifier sa prière. "Il avait coutume de dire que personne, évêque, prêtre ou simple fidèle, ne pouvait se préparer à la mort sans une sérieuse pénitence. Pleurant abondamment, il répétait les psaumes pénitentiels tant de fois récités avec son peuple".Puis le Pape a signalé que le corps du célèbre évêque d'Hippone, mort le 28 août 430, fut transporté en Sardaigne à une date inconnue, avant d'être porté vers 725 à Pavie, où il est toujours conservé en la basilique St.Pierre "in Ciel d'oro". Mais Augustin survit dans ses écrits, où nous pouvons le retrouver bien vivant. Il demeure une lumière qui éclaire notre cheminement. "Lorsque je lis ses écrits -a confié le Saint-Père- je n'ai jamais l'impression qu'ils sont ceux d'un homme mort il y a seize siècles. J'y trouve un homme contemporain, un ami qui me parle, qui nous parle, avec une foi fraîche parfaitement actuelle"."On trouve dans l'œuvre de saint Augustin l'actualité de la foi qui vient du Christ, du Verbe éternel incarné, fils de Dieu et fils d'homme comme nous. Il est évident que sa foi n'est pas d'hier, bien qu'exprimée dans un lointain passé. Elle montre que le Christ est vraiment hier, aujourd'hui et à jamais la voie, la vérité et la vie. Augustin -a conclu Benoît XVI- nous encourage à nous en remettre à ce Christ perpétuellement vivant et à trouver ainsi le chemin de la vie"...VIS 080116 (510)- Rencontre d'Augustin avec le ChristLe 30 janvier 2008, Benoît XVI a repris sa catéchèse sur saint Augustin, sa vie et son œuvre, rappelant que Jean-Paul II lui avait consacré la Lettre apostolique Augustinum Hipponensem en 1986, pour le 16ème centenaire de sa conversion. Son prédécesseur entendait ainsi rendre grâce à Dieu pour le don que cette conversion fut pour l'Église comme pour le monde.Précisant que sa quatrième et dernière catéchèse sur ce grand Docteur de l'Église traiterait spécifiquement de la conversion, qui fut l'évènement capital de sa vie et l'est encore pour nous, le Saint-Père a abordé le rapport entre foi et raison, "le sujet déterminant de la vie de saint Augustin... Tout son itinéraire spirituel et intellectuel constitue un modèle toujours actuel pour traiter du rapport entre foi et raison, et pas seulement -a-t-il précisé- pour les croyants. Il l'est pour tout homme en recherche de la vérité, question centrale en matière d'équilibre et de destin personnel. On ne peut dissocier ces deux dimensions, qu'il faut au contraire envisager ensemble".Puis le Pape a cité deux formules augustiniennes exprimant "la synthèse cohérente de la foi et de la raison: Croire pour comprendre, car croire ouvre le chemin vers les portes de la vérité; et Comprendre pour croire, qui permet rechercher la vérité afin de rencontrer Dieu, afin de croire... L'harmonie entre foi et raison -a poursuivi Benoît XVI- signifie d'abord que Dieu n'est pas inaccessible, qu'il est proche de chaque être humain, à son cœur comme à sa raison. A condition de nous mettre en marche"."La présence de Dieu en l'homme, qui est à la fois profonde et mystérieuse, peut être reconnue et découverte au plus profond de soi". Ainsi que l'a souligné Augustin, s'adressant à Dieu au début de ses Confessions, une autobiographie spirituelle et une louange: Tu nous a faits en fonction de toi et notre cœur est inquiet tant qu'il ne reposera pas en toi! ... L'homme est une grande énigme et un profond abysse, que seul le Christ éclaire et sauve. Ceci est capital: Qui est éloigné de Dieu est loin de soi même. Et ne peut se retrouver qu'en retrouvant Dieu, qu'en retrouvant sa véritable identité".Le Saint-Père a alors dit que dans sa Cité de Dieu, Augustin rappelle que l'homme est par nature un être social, et anti-social par vice. Il ne peut être sauvé que par le Christ, unique médiateur entre Dieu et l'humanité, "chemin universel de liberté et de salut, ainsi que le rappela Jean-Paul II dans le document cité précédemment. "Comme médiateur unique en vue du salut, Jésus-Christ est le chef de l'Église à laquelle il est uni mystiquement".Citant à nouveau la lettre Augustinum Hipponensem, Benoît XVI a indiqué que son prédécesseur a désiré demander au saint "ce qu'il avait à dire aux hommes de ce temps, et répondre avec les mots mêmes de la lettre dictée par Augustin peu avant de mourir: Je crois qu'il faut ramener les hommes à l'espérance de trouver la vérité, cette vérité qui est le Christ même, véritablement Dieu... Saint Augustin -a conclu le Saint-Père- a rencontré Dieu, dont il reconnut la présence au long de son existence, de telle manière que cette véritable rencontre personnelle changea sa vie, comme elle change celle des femmes et des hommes qui ont la grâce de faire sa rencontre de siècle en siècle. Demandons au Seigneur de nous donner cette grâce pour trouver ainsi sa paix"...VIS 080130 (580)- Saint Augustin à travers ses œuvres Le 20 février 2008, Benoît XVI a poursuivi sa catéchèse sur saint Augustin. Le Pape a salué les pèlerins réunis dans la basilique Saint-Pierre puis s'est rendu à la Salle Paul VI où se trouvaient les autres personnes assistant à l'audience.Le Saint-Père a rappelé que "saint Augustin fut un grand témoin du Christ, cher à mes prédécesseurs -a-t-il dit- et que j'ai moi-même beaucoup étudié et médité. C'est le Père de l'Église qui a laissé le plus grand nombre d'œuvres... dont certaines sont d'une importance capitale et pas seulement pour l'histoire du christianisme".Benoît XVI a cité en premier lieu les "Confessions" où "nous pouvons suivre pas à pas le chemin intérieur de cet homme extraordinaire et passionné de Dieu". Il a ensuite cité les "Rétractations" "moins connues mais tout aussi originales et très importantes... dans lesquelles Augustin, alors plus âgé, accomplit une œuvre de révision de toute son œuvre écrite, laissant ainsi un document littéraire singulier et très précieux mais aussi un enseignement de sincérité et d'humilité intellectuelle".Le Pape a ensuite ajouté que son œuvre "De la Cité de Dieu", avait été écrite entre 413 et 416 pour répondre aux accusations des païens qui accusaient le christianisme d'être la cause de la chute de Rome en 410, puisque le Dieu chrétien et les apôtres n'avaient pu protéger la ville, alors qu'avec les divinités païennes, Rome était "caput mundi" et que personne ne pouvait penser qu'elle puisse tomber entre les mains des ennemis. Beaucoup pensaient -a expliqué le Pape- que Rome "n'était pas sûre avec le Dieu des chrétiens" et que "le Dieu des chrétiens ne protégeait pas et que l'on ne pouvait donc pas se fier à lui". A cette objection "qui touchait profondément le cœur des chrétiens, Augustin répond avec l'œuvre grandiose "De la Cité de Dieu" en éclaircissant ce que nous pouvons attendre et ce que nous ne pouvons pas attendre de Dieu, ce qu'est la relation entre la sphère politique et la sphère de la foi de l'Église. Toutefois aujourd'hui -a-t-il poursuivi- ce livre est une source pour définir la vraie laïcité et la tâche de l'Église, la grande espérance et la vérité que nous donne la foi".Dans ce texte, Augustin présente l'histoire de l'humanité gouvernée par la divine providence mais actuellement divisée entre deux amours qui, par leur différence, sont à l'origine de deux cités : la cité terrestre née de l'amour de soi et de l'indifférence à Dieu, et la cité céleste née de l'amour de Dieu et de l'indifférence à soi-même"."De la Trinité" -a poursuivi le Saint-Père- traite du noyau principal de la foi chrétienne", alors que "De la Doctrine chrétienne" est une vraie introduction culturelle à l'interprétation de la Bible et donc au christianisme même, qui a eu une importance décisive dans la formation de la culture occidentale".Le Pape a ensuite rappelé que "le saint était conscient de sa stature intellectuelle... mais il a toujours mis en avant les œuvres savantes de théologie, la diffusion du message chrétien aux personnes simples. Cette préoccupation se remarque dans "De catechizandis rudibus" dédié aux problèmes de l'instruction de nombreux chrétiens illettrés, et le "Psalmus contra partem Donati" d'argument doctrinal mais écrit d'une façon facilement compréhensible".Benoît XVI a expliqué que "les donatistes à qui s'adressait ce livre, soutenaient que la véritable Église était l'Église africaine et a rappelé que saint Augustin avait combattu toute sa vie contre ce schisme en soutenant que dans l'unité seule cette africanité était possible. Ainsi le "Psalmus contra partem Donati" bien que texte d'argument doctrinal a un langage abordable pour que tous comprennent que seulement dans l'unité de l'Église a lieu notre relation avec Dieu, avec tous; ainsi la paix grandit dans le monde. "Dans "Enarrationes in Psalmos" -a poursuivi Benoît XVI- on trouve de nombreuses homélies "écrites par les tachygraphes pendant les prédications du saint qui devenaient, par la réputation de leur auteur, des textes très recherchés et servaient de modèles s'adaptant à de nouvelles situations"."Aujourd'hui encore -a conclu le Saint-Père- saint Augustin vit à travers ses œuvres et est présent en nous. Nous voyons ainsi la vitalité permanente de la foi pour laquelle il a donné toute sa vie". VIS 080220 (700)28 août: Mémoire (En Afrique du Nord : Solennité) de saint Augustin, évêque et docteur éminent de l'Église. Après une jeunesse agitée dans ses idées religieuses et dans ses mœurs, il se convertit à la foi catholique, fut baptisé par saint Ambroise à Milan, et, de retour en Afrique, mena avec quelques amis, une vie d'ascèse vouée à Dieu et à l'étude des Écritures. Élu bientôt évêque d'Hippone, il se fit, pendant trente-quatre ans, jusqu'à sa mort en 430, le modèle de son troupeau, en l'instruisant par ses sermons et ses écrits abondants, dans lesquels il lutta avec énergie contre les erreurs de son temps ou mit en lumière, avec beaucoup de science, la vraie foi.
Sainte Monique - Mère de saint Augustin d'Hippone (+ 387)
Née en Afrique du Nord dans une famille chrétienne, Monique est mariée très jeune à un notable païen de Thagaste, Patricius. Elle sera une épouse modèle pour ce mari infidèle et violent que sa douceur et son silence sous les reproches finiront par convertir. Elle a de lui trois enfants, dont le futur saint Augustin. Veuve en 371, elle se dévoue à ce fils qui semble "mal tourner". Tout d'abord, il vit maritalement avec une femme dont il a un fils. Mais le plus douloureux reste l'adhésion à la secte manichéenne, si opposée à la foi chrétienne. Que de larmes cet enfant coûte-t-il à sa mère. Des larmes importunes pour cet esprit libre. Pour y échapper, Augustin s'enfuit en Italie et Monique le rejoint à Milan où elle se met à l'école de l'évêque saint Ambroise. C'est alors qu'elle a la joie immense d'assister à la conversion et au baptême du fils chéri. Désormais elle ne sera plus un reproche vivant, mais une aide et même une disciple quand s'affirmera l'ampleur intellectuelle et spirituelle du futur Père de l'Église. Un soir, à Ostie, ils ont le bonheur de partager une expérience spirituelle intense qu'Augustin n'évoquera qu'à demi-mots dans ses "Confessions". Elle mourra quelques jours plus tard, mère comblée de ce fils qui l'avait tant fait pleurer.Illustration: Saint Augustin et sainte Monique au port, vitrail de l'église Saint-Vaast - (GoogleMaps)"C'est en 1586 que la mémoire de sainte Monique, décédée à Ostie près de Rome à l'automne 387 fut inscrite au calendrier romain à la date du 4 mai veille de la fête de la conversion de son fils Augustin. La mémoire actuelle est fixée au jour qui précède la seule fête de saint Augustin placée par le calendrier le 28 août." (source: Les saints du calendrier romain: prier avec les saints dans la liturgie ... par Enzo Lodi)- vidéo, Sainte Monique, un modèle pour aujourd'hui. Sainte Monique, une femme dont la foi, l'espérance et la charité s'inscrivent au coeur de l'enseignement du Christ. Mère de Saint Augustin, elle pria pendant des années pour sa conversion. Portail médias de l'Église catholique de Québec.Mémoire (En Afrique du Nord: Fête) de sainte Monique. Au sortir de l'adolescence, ses parents la marièrent à un païen du nom de Patrice à qui elle donna quatre enfants. Quand son fils Augustin se détourna de la foi de son enfance, ses larmes montèrent vers Dieu comme une prière silencieuse et la conversion d'Augustin à Milan l'emplit de joie. Au moment de retourner en Afrique, en 387, elle quitta cette terre, au port d'Ostie, dans un grand désir du ciel.
Saint Césaire d'Arles - évêque d'Arles, Père de l'Église (+ 542)
Il est originaire de la Bourgogne. Moine de Lérins, il tomba malade en raison de ses austérités. Son abbé l'envoya se faire soigner à Arles et c'est là qu'il se lia d'amitié avec l'évêque auquel il succéda en 503. Il connut trois invasions de barbares : les Wisigoths qui furent chassés en 507 par les Ostrogoths, à leur tour chassés en 536 par les Francs, qui, eux, ne partirent jamais. Face à eux, encore païens, il se fit l'avocat de la population gallo-romaine. Il présida d'importants conciles provinciaux et fonda le premier monastère de femmes en pays gaulois, rédigeant des Règles qui sont une synthèse des traditions égyptiennes et augustiniennes. Il fut un très grand évêque, un de ceux qui, au début d'une époque de barbarie, donnèrent à l'Église des Gaules une doctrine, une prédication, une discipline et une culture. Nous avons encore de lui deux cent cinquante sermons.Voir aussi: Saint Césaire d'Arles, ArlesInfo, le 1500e anniversaire de la remise du pallium à saint Césaire par le pape Symmaque en 513.Né près de Chalon-sur-Saône vers 470, Césaire se fit moine à l'abbaye de Lérins, à l'âge de 20 ans, puis l'évêque d'Arles Éon l'agrégea à son clergé en attendant qu'il lui succède dans sa charge. (Césaire d'Arles - diocèse d'Avignon)En 507, S. Césaire, moine de Lérins devenu Évêque d'Arles, fonde un couvent de moniales, ce qui est à l'époque, en Gaule, une grande innovation. (Diocèse d'Aix et Arles)Césaire naît à Cavaillon, devient moine à Lérins mais doit se retirer à Arles pour raison de santé. L'évêque du lieu en fait un prêtre et l'attache à son Église, dans l'intention d'en faire son successeur. Pour se soustraire à cet honneur, Césaire se cache. Découvert, il est obligé d'accepter. Avec lui, Arles possède un grand évêque. Âme de prière, prédicateur inlassable, il transforme son Église. Maltraité par les Goths, maîtres du pays, il connaît la prison et l'exil. Il crée auprès de son église un monastère de moniale sous la direction de sa sœur Casarie. Il prend part au second concile d'Orange (529), contre les Pélagiens. Père des pauvres et des orphelins, il fut l'admirable défenseur de la cité en ces temps de calamité publique. (source: Les Saints du diocèse de Nîmes) ... Dans ses homélies simples et vivantes, il a fait passer le plus assimilable de la pensée de saint Augustin, si bien que le Moyen-âge a souvent confondu l’œuvre du disciple avec celle du maître.Son enseignement doctrinal s'affirma encore dans les nombreux conciles qu'il présida dont le célèbre concile d'Orange en 529 pour sa formulation théologique de la grâce.Arrêté deux fois par les rois Goths, il subit la prison et l'exil avant d'être reconnu innocent. Il mourut le 27 août 543, la veille de la fête de saint Augustin après avoir gouverné son diocèse pendant quarante ans. (Histoire des saints de Provence - diocèse de Fréjus-Toulon)...le village de Saint Cézaire sur Siagne dans le 06, dont les terres étaient régies par les moines, a reçu son nom de l'abbé de Lérins en hommage à l'évêque d'Arles qui avait été l'un des leurs. Le s a glissé en z, sans doute par une erreur de transcription...Il est le saint patron de la commune de Charleval (13350) - page 6 de 'côté Charleval', le magazine municipal de Novembre 2011.À Arles en Provence, en 542, saint Césaire, évêque. Après avoir mené la vie monastique dans l'île de Lérins, il reçut, malgré lui, l'épiscopat. Dès lors, il composa des sermons simples que les prêtres devaient lire aux fêtes pour l'enseignement du peuple, prépara le texte des canons de six conciles provinciaux et écrivit des règles monastiques pour les hommes et pour les femmes.
Saint Louis - Louis IX, roi de France (+ 1270)
Grâce aux Chroniques écrites par Joinville, ami très proche du Roi, la mémoire populaire française garde de Louis IX l'image d'un souverain rendant la justice à l'ombre d'un vieux chêne proche de son château à Vincennes. Saint Louis a en effet frappé ses contemporains par son sens de la justice, sa profonde piété et sa grande charité envers les pauvres. A vingt ans, il épouse Marguerite de Provence et leur amour sera tendre et fidèle. Quand il part pour délivrer la Terre Sainte en 1248, il s'embarque avec elle. Le roi est fait prisonnier. Une fois libéré et rentré dans son royaume, il y entreprend de grandes réformes en particulier l'interdiction du duel judiciaire. Il fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet: construire la Sainte-Chapelle (vidéo KTO) comme une châsse de lumière et de vitraux destinée à recueillir des reliques, surtout la Couronne d'épines qu'il a acquise auprès de l'empereur latin de Constantinople. Il donne à sa sœur, la bienheureuse Isabelle, le terrain de Longchamp pour y fonder une abbaye de religieuses de Sainte-Claire. Son royaume connaît une période de plein développement culturel, intellectuel et théologique. Saint Louis aime recevoir à sa table saint Bonaventure et saint Thomas d'Aquin. Avec Robert de Sorbon, il fonde la Sorbonne (1257). Il suit avec attention l'achèvement de la cathédrale Notre-Dame et surtout les grandes rosaces (1255) et les porches. Son plus grand souci est de pacifier, de réconcilier les ennemis et d'éteindre les conflits, en particulier entre la France et l'Angleterre (1258). Mais il rêve de retourner en Terre Sainte et de convertir le sultan d'Égypte. Il n'ira pas plus loin que Carthage, l'actuelle Tunis. La maladie a raison de lui le 25 août 1270. - Saint Louis (1214 ou 15 - 1270), roi de France et donc, à ce titre aussi chef des Armées françaises, était un homme profondément chrétien, fier et conscient des promesses de son baptême. (diocèse aux armées)- Né à Poissy, saint Louis (Louis IX) passe une grande partie de sa vie à Paris. Il est traditionnellement représenté sous un chêne du château de Vincennes rendant la justice.Toute sa vie, il s'efforça de faire régner la justice et la paix dans sa vocation de saint et d'homme d'État. Les souverains d'Europe font appel à sa sagesse. (diocèse de Paris)- "Louis IX, qui régna de 1226 à 1270, vint en Saintonge en l'année 1242, où la bataille de Taillebourg du 21 juillet allait rendre possible le futur traité de Paris qui allait mettre un terme à la première étape du conflit médiéval entre la France et l'Angleterre." (diocèse de La Rochelle Saintes - Saint Louis)- Il est le saint patron des tertiaires franciscains:"Saint Louis est connu pour son sens de la justice et son amour de Dieu et des pauvres. C'est ce que rappellent la croix, la main de justice et la corde des tertiaires franciscains dont il est le saint Patron."- Voir aussi les Saints parisiens sur le site du diocèse de Paris.- "D'après un livre trouvé par un ami rémois, Saint Louis serait patron des coiffeurs car il avait demandé à chacun de ses ministres de donner une mèche de leurs cheveux pour confectionner une perruque pour sa mère Blanche de Castille." message d'un internaute.- "Il est le patron des ouvriers du bâtiment, des boutonniers, brodeurs et merciers, des distillateurs, des coiffeurs et barbiers, des académies françaises et des académies des sciences. On l'invoque aussi contre l'acidification de la bière." message d'un internaute.- Dans l'église d'Ecuelles (GoogleMaps), en Saône et Loire, située en bordure de Saône, 4 vitraux illustrent la vie de St Louis.Mémoire de saint Louis, roi de France, qui s'illustra dans son royaume et dans la guerre menée pour la défense des chrétiens par sa foi active, sa justice dans son gouvernement, son amour des pauvres et sa constance dans l'adversité. De son mariage avec Marguerite de Provence, il eut huit enfants, qu'il éleva parfaitement et avec piété. Pour honorer la croix, la couronne d'épines et le sépulcre du Seigneur, il dépensa ses biens, ses forces et jusqu'à sa vie et il mourut de la peste dans son camp aux portes de Tunis en 1270.
Saint Barthélemy - Apôtre (I
Il ne méritait pas que son nom et sa fête soient surtout attachés dans la mémoire des français au massacre des protestants par les souverains catholiques pour des raisons plus politiques que religieuses en 1572. Originaire de Cana en Galilée, il est aussi le Nathanaël, ami de saint Philippe, qui vint l'évangéliser. Il est, selon la parole du Seigneur: "un vrai fils d'Israël". Que s'était-il passé sous le figuier? cela restera un secret entre le Christ et lui. La tradition veut qu'il ait évangélisé l'Inde.Barthélemy, mentionné dans toutes les listes des douze apôtres - parfois sous le nom de Nathanaël - ne joue aucun rôle dans les Évangiles ni dans les Actes des Apôtres. La légende s'est donc emparée de lui. Il passe pour avoir évangélisé l'Arabie, la Mésopotamie, pour être allé jusqu'aux Indes et pour avoir subi le martyre, écorché vif en Arménie. Cela lui vaut d'être le patron des métiers en rapport avec le cuir, riches corporations qui ont souvent offert des œuvres le représentant. Ses attributs sont le couteau et la peau de bête. (diocèse de Poitiers - quelques saints du Poitou et d'ailleurs)Illustration: statue de Saint Barthélemy, église de Saint-Pal de Senouire, ensemble paroissial de La Chaise-Dieu.- En Saône-et-Loire, l'église de Saint-Ythaire (*) est dédiée à St Barthélémy et dans l'église de Sennecey-le-Grand un vitrail le représente (GoogleMaps)(*) Saint-Ythaire aurait changé 22 fois de nom entre l’an 862 et 1845 !..... Parmi ces noms : Sancto Eptadio 1030, Sancti Hilarii 1513, Saint Eustade 1757, Monteynard 1793, Saint-Ythaire depuis 1845.- l'église de Courcelles-de-Touraine 37330, doyenné de Chinon du diocèse de Tours, lui est dédiée (fondation du patrimoine).Fête de saint Barthélemy, Apôtre. Identifié généralement avec Nathanaël, originaire de Cana en Galilée, il fut conduit à Jésus par Philippe; le Seigneur l'appela ensuite à le suivre et le mit dans le groupe des Douze. Des traditions assurent qu'après l'Ascension du Christ, il annonça l'Évangile en Inde et qu'il y fut couronné du martyre.
Sainte Rose de Lima - Vierge (+ 1617)
Première sainte du Nouveau Monde, elle fut canonisée en 1671. Rose de Flores (*) était la dixième enfant d'une pauvre famille espagnole de Lima au Pérou. Très vite, elle manifeste pour le Christ un amour si violent qu'elle multiplie les austérités. A 4 ans et demi, elle reçoit la grâce de savoir lire sans avoir appris, l'ayant simplement demandé dans la prière. Elle en profitera pour se nourrir de la vie de sainte Catherine de Sienne qui deviendra son modèle. A 5 ans, elle se consacre à Dieu. A 20 ans, elle prend l'habit des tertiaires dominicaines. Les onze années qui lui restent à vivre, elle les passera, à demi-recluse, dans un minuscule ermitage au fond du jardin de ses parents, dans la prière et une austérité effrayante. En échange, elle reçoit des grâces mystiques étonnantes. Dans le même temps, elle se dévoue au service des indiens, des enfants abandonnés et des vieillards infirmes. Ses visions éveillent les soupçons de l'Inquisition. Elle devra subir des examens et la sûreté doctrinale de ses réponses impressionnera ses interrogateurs. A sa mort, le petit peuple de Lima se presse sur sa tombe pour en recueillir un peu de terre.(*) Née Isabel De Flores Y Del Oliva, elle était si belle que, déjà quant elle était bébé, on l'appela Rose.Basílica Santuario Santa Rosa de Lima, GoogleMapsElle faisait partie des Saints patrons des JMJ de Madrid en 2011. Après une enfance déjà très mortifiée, elle prit l'habit des Sœurs du Tiers-Ordre dominicain et, à demi-recluse dans le jardin de ses parents, se livra à la pénitence et à l'oraison. Avec un zèle ardent pour le salut des pécheurs et des Indiens, pour qui elle souhaitait donner sa vie, elle se soumettait volontiers à toutes sortes d'austérités et de souffrances, pour les gagner au Christ. Elle mourut le 24 août 1617.
Mémoire de la Vierge Marie Reine - (I
Les litanies le chantaient depuis des siècles: "Reine des anges... reine des patriarches ... reine des apôtres ..." Le Pape Pie XII ne fait que reprendre cette longue tradition en instaurant la fête de "Marie, reine", en 1954.Illustration: La Vierge gothique du Maître de Seeon, vers 1430 - Musée national de Bavière, Munich (site en allemand).- Fêtes marialesMémoire de la Vierge Marie Reine, qui mit au monde le Fils de Dieu, prince de la paix, dont le règne n'aura pas de fin. Le peuple chrétien, aime la saluer Reine du ciel et Mère de miséricorde.
Saint Christophe - Martyr en Lycie (III
Martyr, son culte est attesté dès le Ve siècle, en Bithynie, où une basilique lui fut dédiée. Son nom qui signifie "porte-Christ" l'a désigné comme protecteur de tous ceux qui utilisent des moyens de transport. Une belle légende le fait passeur d'un enfant au bord d'un torrent furieux, d'un enfant devenu si lourd que Christophe découvrit qu'il s'agissait de Jésus, celui qui a créé le monde."Christophore sancte, virtutes saut tibi tantae,Qui te mane vident, nocturno tempore rident. Christophore sancte, speciem qui eumque tuetur, Ista nempe die non morte mala morietur. Christophorum videas, postea tutus eas."*(Bibliothèque de l'abbaye saint Benoît)Illustration: peinture à l'huile - Saint Christophe portant l'enfant Jésus - Hieronymus Bosch - 1480-1490* traduction proposée: Saint Christophe, tes vertus sont si nombreuses que ceux qui te voient le matin, rient le soir. Saint Christophe, celui que tu protèges, ce jour-là ne mourra pas d'une mauvaise mort. Regarde Saint Christophe et va t'en rassuré...Comment Saint Christophe est devenu le patron des voyageurs (Paroisse Saint Christophe Dakar, Sénégal)Christophe de Lycie était un géant qui s'était libéré du pouvoir du diable et mis au service de Dieu. Il était passeur de voyageurs à travers un torrent impétueux. Un jour, arrive un petit enfant. S'appuyant sur son bâton, Christophe le prend sur ses épaules pour lui faire traverser le torrent et son danger mortel. Il s'étonne de son lourd poids mais l'enfant lui répond: 'en me portant, c'est le monde entier que tu as porté'L'arme du Train l'a adopté comme saint patron pour pouvoir, de manière sereine, sous sa protection, accomplir pleinement les missions logistiques les plus éprouvantes. (Diocèse aux Armées françaises)- saint du jour, saint Christophe, martyr, protecteur des voyageurs, VaticanNewsIl est mentionné le 21 août sur les calendriers en France...- L'église de Sampigny-les-Maranges en Saône et Loire abrite une statue de St Christophe. Au martyrologe romain, le 25 juillet:En Lycie, saint Christophe, martyr au IIIe siècle.
Saint Pie X - Pape (257
Giuseppe Melchiore SartoEnfant de la terre, né dans une humble famille de Vénétie, Joseph Sarto est le symbole de la simplicité et de la fermeté dogmatique suivant sa doctrine: "Tout rénover dans le Christ". Curé, puis évêque de Mantoue, patriarche de Venise, pape enfin en 1903. L'époque était difficile. Ce début du XXe siècle voit en France la séparation de l'Église et de l'État, la montée du modernisme, les rapports difficiles de la religion et du politique. Saint Pie X a la réputation d'avoir beaucoup condamné: les prêtres modernistes qui sapent les fondements de la foi au Christ, comme "Le Sillon" qui voulait assimiler le christianisme au système politique de la démocratie. Il veut garder le cap, sans déviance. On retiendra surtout de ce petit paysan devenu berger de l'Église, le renouvellement de la liturgie et de la catéchèse, la béatification du Curé d'Ars qui lui permet de rappeler le rôle pastoral du clergé, et surtout son appel à la communion fréquente à laquelle il appelle désormais les petits enfants, bouleversant ainsi plusieurs siècles marqués par le jansénisme et le rigorisme sacramentaire. Canonisé par Pie XII en 1954.- Redécouvrir la figure de Saint Pie X, Radio Vatican, 20 août 2014.- Pie X - site du Vatican.- Fondation Giuseppe Sarto - musée et lieu de naissance de Saint Pie X.En 2007, à l'occasion du 150ème anniversaire de la consécration sacerdotale de S. Pie X, la municipalité de Riese Pio X et la Fondazione Giuseppe Sarto ont édité le livre "Pie X, un pape de Venise" (en italien)Mémoire de saint Pie X, pape. Successivement curé de paroisse, évêque de Mantoue, puis de Venise, enfin élu évêque de Rome, il se donna, comme règle de conduite et de gouvernement, de tout restaurer dans le Christ, ce qu'il accomplit avec simplicité d'âme, pauvreté et vigueur, en cherchant à développer parmi les fidèles la vie chrétienne au moyen de la participation à l'Eucharistie, de la dignité de la liturgie et de l'intégrité de la doctrine. Il mourut en 1914 et fut inhumé près de saint Pierre.